Vegans, ils s’en prennent aux meilleurs d’entre nous
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Cet article a été en grande partie écrit en juillet 2017. À l’époque je ne l’ai pas publié car je ne suis pas de caractère polémique et que je voulais que mon blog reste neutre.
Mais depuis la situation s’est aggravée. Suivant les modes venues des USA, les vegans romands se sont mis à harceler les petits commerçants.
Premier visé, la boucherie la Bouche qui Rit. Attaquée non pas une fois mais deux fois (à ma connaissance). Je publie donc cet article par solidarité avec eux en ce 24 décembre 2017.
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Ne tournons pas autour du pot.
Les vegans sont anti-démocratiques.
Nous sommes trop passifs devant un discours qui n’a tout simplement pas sa place dans un débat constructif sur la nourriture.
Avant de monter sur vos grands chevaux, laissez-moi dérouler mon argumentaire.
Je démontre dans les lignes qui suivent que le veganisme est fondamentaliste, anti-culture, anti-gastronomie, anti-humain et anti-liberté.
C’est une position provocatrice.
Je la justifiee par les propres positions véganes qui sont elle-mêmes radicales et sans nuance.
Mon idée est de prendre enfin ce mouvement au sérieux et donc de venir sur son terrain: celui de l’éthique.
je n’aime pas le terme foodies car je n’ai pas envie de m’inscrire dans les modes et les passades du Zeitgeist.
J’ai la faiblesse de me voir comme un libre-penseur et quelqu’un qui puise ses idées dans son esprit critique plutôt que dans les informations les plus distillées sur internet ou dans la presse.
Je fais pourtant bien partie d’une communauté au sens large qui regroupe tous les humains qui dédient du temps à la découverte de leurs aliments, pour le plaisir mais aussi pour leur édification personnelle.
Et je pense que les foodies peuvent avoir ici leur utilité.
Ils sont un groupe facile à identifier qui révère la gastronomie comme élément culturel, mais aussi comme espace de liberté.
Le point de cet article est de mettre en lumière que cet engagement entre en contradiction avec les ambition de contrôle social des vegans.
À ce titre, les foodies doivent prendre position et défendre leur territoire avec acharnement.
Être végétalien c’est très bien, être vegan, c’est pas bien
Vous vous êtes déjà demandé pourquoi tout à coup, une nouvelle vague s’est mise à se revendiquer vegan au lieu de végétalienne ?
La réponse est à la base de mon argumentaire.
Les végétaliens se reconnaissaient dans une pratique alimentaire.
Celle-ci est simple: ne rien consommer qui vienne de l’exploitation animale et en parler éventuellement autour d’eux.
Ça me va !
Quant aux vegans, ils sont en fait victimes de leur propre ambition de contrôle.
Leur objectif : Empêcher les gens de consommer des produits qui viennent de l’exploitation animale, quitte à les violenter pour y arriver.
À noter la communauté vegan présente leur difféàrence avec les végétaliens différemment.
Être vegan est un lifestyle qui évite, non seulement de manger des produits animaux, mais aussi de les utiliser (cuir, laines, etc.).
Une différence qui fait passer une pratique culinaire saine et positive à un mouvement politique autoritaire et foncièrement anti-liberté.
Parmi les arguments hypocrites qui permettent aux vegans de continuer à distiller leur discours sans être disqualifiés aux yeux du grand public, il y a celui de la santé.
Un argument qu’ils piquent aux végétaliens en cachant leur vrai but : Foutre Jean-Claude en taule pour assassinat parce qu’il mangé une côtelette.
Je leur cède d’ailleurs volontiers cl’argument de la santé.
Même si le régime végétalien est compliqué à suivre pour avoir une alimentation parfaite, il est globalement sain.
Nombre de nutritionnistes ou d’athlètes ont largement prouvé l’efficacité relative de ce régime.
Beaucoup de gens sont passionnés pas leur alimentation et investissent d’immenses quantités d’énergie pour trouver ce qui leur convient.
Et tout le monde sait que nous mangeons généralement suffisamment, voir trop de viande, d’oeufs, de lait.
Ces végétaliens investis peuvent nous inspirer ou nous convaincre. Ils font d’ailleurs parti de la communauté large des foodies.
Il n’y a rien de mal a explorer et remettre en cause le régime alimentaire traditionnel.
C’est même une excellente chose.
Cela nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de notre corps et d’améliorer notre santé.
La variété des pratiques alimentaires est indispensable pour cultiver une gastronomie riche, saine et évolutive.
Voir ses certitude sur la légitimité de l’élevage est également, comme toute réflexion critique, un apport à notre société et une ouverture vers le progrès.
Nous n’avons donc aucun problème avec les végétaliens.
Nous les accueillons au contraire et les incluons dans notre cercle large de ceux qui s’intéressent à la nourriture.
Les médias sont complaisants avec les vegans
Si vous allez sur Youtube, vous verrez de nombreuses vidéos appelées « Ma réponse aux vegans radicaux« , « Ma réponse à une vegan extrêmiste« .
Ces joyeux participants au débat public prennent bien soin d’accoler le terme « extrémiste » à leur titre.
Ils ont peur de mettre tout le monde dans le même panier et de passer eux-mêmes pour des radicaux sans nuance.
Erreur stratégique grave.
Le courant vegan EST radical et il doit être qualifié en tant que tel.
Il vous suffit d’aller sur n’importe quelle page ou groupe Facebook dédié pour constater que la tendance sectaire.
On s’y complaît dans un entre-soi ultra-critique et condescendant (tous les autres sont des idiots, nous avons vu la lumière) qui relève le plus souvent de la gestion d’insécurités purement personnelles et de pulsions idéalistes adolescentes.
Là où la myopie des vegans se fait plus inquiétante, voir pestilentielle, c’est lorsque ces derniers se mettent à comparer leur combat à celui de la lutte pour les droits civique.
Ici on touche à un point faible de l’argumentation vegan.
Ils n’élèvent pas l’animal, ils réduisent l’Homme.
Personne n’a mieux écrit ça que Vincent Pousson dans son billet « Haïr la viande, détester l’Homme« .
Il est un des rares à oser vilipender les vegans de front, mais aussi la presse, qui s’en fait régulièrement le complice en tombant dans le panneau du sensationnalisme.
Il serait d’ailleurs fâché d’apprendre que je l’inclus dans la communauté des foodies.
Je m’en fiche, il en faudrait plus comme lui.
Les vegan s’attaquent aux meilleurs d’entre-nous
Je ne me permettrais pas autant de vitriol si je ne pouvais pas appuyer mon propos par des faits facilement constatables.
En fait, j’ai aussi décidé d’écrire parce que je constate dans ma région, à Lausanne, en Suisse, ils prennent une place complètement disproportionnée.
Il se sont mis à coller systématiquement des autocollants « Spéciste » sur tous les panneau ayant trait à la production animale.
Encore un exemple du comportement puérile qui fait leur signature.
Un peu comme le tag très moche qui défigure une rue, c’est une forme de rébellion candide qui relève plus de la petite délinquance que de l’engagement politique.
Plus grave, ils attaquent les artisans et restaurateur locaux.
Mais attention, pas le McDo ou le Lidl.
Les meilleurs, ceux qui bossent dans les règles de l’art et s’échinent à faire effectivement avancer les choses.
C’est sûr que pour le vegan, les gens vraiment actifs sont une menace.
Ils ne font que rendre plus évidente la vanité de leur propre combat contre les moulins à vent.
Ainsi, en mai 2016, ils ont fondu sur un événement qui prévoyait de passer à la broche une vache.
Une vache, rendez-vous compte.
Ils ont utilisé leurs tactiques préférées: insultes (« Assassins ! »), sabotage de la page Facebook sous un flot de commentaire condescendants, etc.
Des actions finalement plutôt sans conséquence mais révélatrices d’une mentalité inquisitrice et d’une incapacité à prendre du recul sur ses propres opinons.
Le truc, c’est que le restaurant en question – je ne vais pas le citer ici – est exemplaire dans ses démarches.
La vache en question avait été élevée dans des conditions excellentes. Une preuve que le but du vegan est d’imposer ses vues à tout et tout le monde.
Si je décide de publier cet article, c’est aussi parce que les vegan sont très présents dans ma région.
Je suis donc très bien placé pour les voir agir de près.
Et il ne faut pas les observer bien longtemps pour constater que leur approche « militante » relève très souvent du harcèlement pur et simple, de l’insulte et d’un programme politique autoritaire.
Leur grand truc, c’est l’antispécisme.
Car, voyez-vous, comme suggéré un peu plus haut, le vegan se voit comme un combattant des droits civiques.
Nourri à la culture de l’entertainement américain, il a oublié que la viande requiert la fin de la vie.
C’est pour ça que les vegans de votre entourage essaient toujours de vous abreuver de leur vidéos sur les petits poussins ou les cochons abattus.
C’est aussi pour ça qu’ils exaspèrent les passant en se peinturlurant de sang dans les rues dans leur fameux happenings.
Ils pensent que vous ne savez pas.
La vérité, c’est que cette répulsion pour la mise à mort des animaux est bien le fruit d’une erreur de jugement.
À force de voir des animaux qui parlent à la télévision, on se met à croire que les animaux de la vraie vie sont des humains sans la parole.
Et c’est valable pour nous tous, non vegans.
N’en déduisez pas pour autant que vous ne seriez pas en capacité d’abattre un mouton.
En situation, il vous faudrait très peu de temps pour retrouver ces savoir-faire.
L’argument ne tient donc pas et c’est une autre illusion du vegan de croire que le mangeur de viande n’en mange que parce qu’il n’assume pas.
Lorsqu’il se rend compte que le steak est issu de ce qu’il qualifie de meurtre, il fait le rapprochement avec bambi et les pokémons.
Dans un accès d’anthropomorphisme, il en déduit que pikachu, en tant que créature consciente doit bénéficier des mêmes droits que Martin Luther King.
Nous en sommes là et c’est grave.
Le vegan dépeint cette société imaginée d’oppression et d’esclavage ultra-violante dont il serait le prophète de pacotille.
Des ambitions messianiques, tendance mégalomane, qui mettent encore une fois en lumière l’aspect fanatique et borderline du vegan de base.
Sauf que ce qui justifie le pacte de non-agression que nous avons avec nos semblables (non, les moules ou les lapins ne sont pas nos semblables), c’est bien la capacité de le reconnaître en fraternité.
Meat is Murder… au pays des merveilles
C’est le point essentiel de mon argumentation.
Vaches, veaux et cochons ne peuvent pas bénéficier des nos droits démocratiques parce qu’ils n’y adhèrent pas eux même.
Nous, humains, avons une supériorité sur les animaux. Nous les dominons objectivement.
À tel point que nous sommes sorti du jeu naturel.
Nous n’avons plus besoin de les tuer et les mangeons principalement dans un esprit de variété et de plaisir.
Nous sommes aussi capable de faire preuve de magnanimité et de les épargner.
Nous pouvons les loger les nourrir et en faire nos compagnons.
Mais ceci n’est pas un impératif moral.
Nous épargnons les animaux parce que nous avons gagné, pour le moment, la combat des espèces.
C’est évidemment une responsabilité immense, et peut-être pas méritée.
Les végétaliens font peut-être preuve de vertu lorsqu’ils disent: « Je ne vais pas te tuer, mon cher cochon, car je n’en ai pas besoin pour le moment ».
La vegan dit: « Tu es un meurtrier car tu assassines les animaux ».
Doit-on en déduire que les animaux sont des meurtriers puisqu’ils tuent, eux-aussi des animaux ? Bien-sûr que non.
Dans le grand schéma du monde, les animaux nous tuent et nous tuons les animaux.
Nous humains, nous ne tuons pas (en général) nos congénères humains même en cas de conflit.
C’est le fruit d’un contrat et d’interactions sociales complexes dont sont incapables les animaux.
Ainsi, nous les excluons de ce privilège.
Je vous demande ici de lire très attentivement.
Les prochaines lignes décrivent précisément pourquoi les vegans ont tort et pourquoi nous devons les confronter.
Prenons le vegan au mot.
MEAT IS MURDER.
La viande, c’est un assassinat.
L’assassinat n’est pas un abattage.
C’est un crime.
Une interdiction absolue et sacrée de la communauté.
Enfreindre la règle et commettre l’assassinat équivaut à une peine d’emprisonnement qui se compte en années.
Les vegans ne le cachent pas vraiment, mais il ne le mettent pas en avant non plus.
Ils appliquent la stratégie du saucisson vers un but final bien identifié.
Ils ont un programme simple.
Il faut interdire l’exploitation animale car l’animal a des sentiments.
Il est donc l’égal de l’homme.
En conséquence, il faut légiférer pour mettre en prison les éleveurs, bouchers, les fromagers, les tanneurs, les cuisiniers, les artisans de toutes sortes.
Ceux-là même qui ont permis notre subsistance pendant des millénaires.
Finalement, il faut emprisonner le consommateur. Vous, moi, vos parents, vos voisins.
Je ne plaisante pas.
Il suffit de se rendre sur le site de la Marche pour la fin du spécisme pour s’en rendre compte.
Je cite:
Pour la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme, le 26 août, un happening-compteur est organisé à Lausanne, pour lequel nous nous relaierons pendant vingt-quatre heures d’affilée pour montrer le nombre effarant de victimes quotidiennes et pour protester contre la perpétuation du plus grand massacre planifié qui ait jamais existé.
Si on a compris ça, on a compris que les vegans les plus visibles et donc ceux qui représentent l’entier de la pratique au yeux du public ont un projet anti-démocratique et donc inacceptable.
Ils travaillent contre l’individualité, contre la différence et contre vos droits.
Laissez-moi le redire une nouvelle fois.
Les vegans veulent criminaliser la viande, le fromage, les huîtres, les oeufs, le cuir, la laine.
En tant qu’amoureux de la gastronomie, du terroir et de la culture.
Nous ne pouvons pas laisser ça arriver.
Nous sommes en sommes loin, je sais bien que ce n’est pas demain qu’on va mettre en place des lois dans ce sens.
Mais à y regarder de plus près, les gens ont déjà commencé à se policer pour ne pas offenser la « sensibilité » du vegan.
C’est la première étape.
Bref, mon point est que lorsqu’un vegan vient nous voir.
Il va essayer de noyer le poisson en utilisant des arguments plus ou moins rationnels.
À vous de le confronter.
Si il ne veut pas légiférer, TRÈS BIEN.
Donnez-lui raison.
Dites lui qu’il est vertueux et que vous avez beaucoup à apprendre de sa compassion et de sa pitié envers les animaux.
Par contre, si il vous confirme son projet.
Vous ne serez jamais à court de munition pour lui donner tort et lui montrer qu’il ne fait que défendre une énième idéologie aveugle et arbitraire qu va à l’encontre d’une société libre et démocratique.
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« La souffrance animale » est une noble cause malheureusement menée par certaines personnes pathétiques et hypocrites.
Pathétique ? Oui, Absolument. Pourquoi s en prendre aux petits commerces, aux faibles ? Belle mentalité. Car il y a des supermarchés pas loin qui écoulent probablement en un jour autant de viande que la petite boucherie en une semaine, de plus, la provenance des viandes de grandes surfaces est peut-être plus problématique que celle du petit boucher. Et pourquoi ne pas s’attaquer à plus haut ? Ceux qui décides et appliques les lois, qui encadre les régles de d’élevage et production qui cause tant de problème et souffrance. Non, il est plus facile de s’attaquer aux petits. Quel courage.
Hypocrite ? Pas besoin d avoir un bac+7 pour savoir qu’une plante, autant qu’un animal, vit, meurt, à besoin d’eau, de soleil, de nutriments, d’amour, il y a même des gens qui leur parles et donne de l’affection. Une plante, c est vivant, ca souffre, autant que les animaux ou humains. Un boeuf donne plusieurs centaines de kilos de nourritures, combien de végétaux faut il tués pour une salade mixte, hein ?
Si le bien être des vivants vous est important, allez sucez des cailloux aux bords de l’eau, c est plein de minéraux.
Le tout mignon chat que je gratouille entre les oreilles tous les soirs chez moi, et pour lequel j’ai beaucoup d’affection, est un redoutable prédateur. Il adore les mouches, les souris, les oiseaux. Eh oui, c’est pas parce qu’on est mignon et tout doux qu’on n’est pas carnivore…
Et puis dans un autre registre, quand on se gratte, on tue tout plein de bestioles ! Des microbes, des acariens…
Si les vegans pouvaient établir leur monde idéal, il deviendrait très vite, et littéralement, une jungle : tous les animaux libres, que personne ne peut tuer : vous imaginez ?
Hello! Je lis ton article avec un peu de retard… je travaille dans l’agriculture et cela m’a permis de bien réfléchir à cette problématique. J’ai aussi bien dédramatisé l’acte de l’abattage après avoir vu abattre une de nos vaches qui avait été accidentée, et aussi après avoir vu abattre et aidé au dépeçage d’une « vieille » vache dans une boucherie de campagne (comme il n’en existe malheureusement pas assez). Dédramatisé sans toutefois banaliser, pour moi la consommation de masse ne fait pas sens.
Ce qui fait sens, c’est que l’animal trouve sa place dans le cycle de l’exploitation agricole:
il se nourrit d’herbe et d’aliments, il produit des engrais de ferme, les engrais de ferme fertilisent le sol qui permet de produire de l’herbe et des aliments. Au passage l’agriculteur bénéficie de la production de lait, de temps en temps de viande, et des grandes cultures. Tout ça pour dire que sans bétail, pas de fumure du sol avec des engrais de ferme. Et voilà que tous les vegans « profitent » des animaux vu que les céréales, légumes, légumineuses,… ont besoin d’engrais de ferme pour pousser… ou alors d’engrais de synthèse mais comme en général vegan va de pair avec bio, je doute qu’ils optent pour cela.