L’expérience McDonald’s
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Le hasard fait mal les choses, je vais de nouveau vous parler de malbouffe. Le buzz culinaire de la semaine, c’est le hamburger du McDonald’s qui ne se dégrade pas. Ainsi, un américain conserve depuis 14 ans le sandwich qu’il a acheté dans un établissement de l’Utah. Du pain béni pour la presse du monde entier qui récupère cette histoire de burger bionique et en profite pour taper sur le méchant clown. En fait, l’histoire revient régulièrement dans les médias. En 2007, c’était Len Fowley qui postait sur Youtube une vidéo au succès retentissant. Mais, déjà en 2004, Morgan Spurlock tentait l’expérience dans son film Super Size Me.
Pour ma part, l’histoire me paraît suspecte. Je ne vois pas bien ce que les hamburgers de McDonald’s pourraient avoir de si terrible pour que leurs propriétés soient à ce point différentes d’un hamburger standard. Mais je suis peut-être partial. J’aime le fast-food et ne m’en défends pas. Je dois aussi dire que je suis particulièrement gêné par l’acharnement subi par le géant dans un marché où le sucre, les produits chimiques, le sel et les graisses de toutes sortes sont si largement distribués. A mon avis, le débat à avoir est plutôt celui de la nourriture industrielle contre le fait maison ou l’artisanal.
C’est pourquoi, j’ai décidé de tenter ma propre expérience. J’ai acheté deux hamburger de McDonald’s. J’en ai mangé un, ce qui m’a permis de profiter d’un très bon McShoot. Je suis allé dans un supermarché et j’ai acheté de la viande hachée pur bœuf ainsi que des pains à hamburger. J’ai reproduit le hamburger McDo du mieux que j’ai pu. J’avoue être assez satisfait du résultat.
Voici le hamburger acheté tout prêt.
Et voici la version faite maison.
J’ai également imité au mieux les conditions dans lesquelles se trouvait le burger de l’Utah durant sa conservation. A savoir, dans un coffre de voiture, emballé dans le papier habituel ainsi que dans le sac à emporter. Voilà, mon expérience est prête!
Plus qu’à mettre de côté et à attendre. Nous irons prendre régulièrement des nouvelles de nos deux amis. Rendez-vous dimanche prochain pour les premiers résultats.
PS: Il faut reconnaître que ces sandwichs sont sacrément tristes. Un peu de viande, une vieille rondelle de concombre, un peu d’oignon et basta. Comme l’expérience m’a donné faim, je me suis fait ma propre recette. Un hamburger aux asperges grillées et cheddar à la Guiness. Excellent.
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Voici donc la fameuse bêtise dont on m’avait parlé. Affreux bonhomme!!!
Mais où est-ce donc caché dans la maison!?
C’était exactement la question que je me posais…. J’avoue avoir un peu peur de la réponse. 🙂
tu me dois toujours des sushis… maison ?
et mes sushis ?! tu m’en dois toujours… maison ?
Tu viens à la maison. On fait des sashimis et des sushis. On prend de belles photos et j’en fait un billet! Il faut qu’on trouve du requin et de l’oursin.